Editeur : Gallimard
Date de sortie : 14 octobre 2016
Genre : low fantasy

Synopsis

La huitième histoire. Dix-neuf ans plus tard.

Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu.

Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.

Critique

Aïe, aïe, aïe…

Harry Potter, LA série littéraire qui a bercé toute mon enfance et grâce à laquelle j’ai fait mes premiers pas en fantastique ! Et maintenant… Maintenant, je suis profondément déçue que l’auteure ait accepté la publication d’un tel ouvrage, ainsi que sa représentation au théâtre.

D’accord, c’est un script, mais tout de même ! L’histoire est totalement dépourvue de transitions, de nuances, le scénario est plus que bancal et, surtout, c’est un peu du « réchauffé » – on craint le retour de Voldemort, une fois de trop ! Quant aux personnages… Delphi est un exemple type de la parfaite caricature, tout comme l’amitié un peu trop « grandiloquente » entre Albus et Scorpius. Et Harry… Eh bien, il n’est plus Harry, du moins j’en ai eu l’impression ! Depuis quand est-il devenu aussi simpliste dans ses émotions, aussi peu attaché aux valeurs familiales et, plus que tout, aussi idiot ?

Pire encore, je ne parviens pas à considérer ce livre qui, je le rappelle, n’est pas de la main de J.K. Rowling, comme la suite officielle de la série. Il se rapproche davantage d’une fan fiction selon moi car, il faut bien l’avouer, les voyages à répétition dans le temps et leurs répercussions sur le présent sont un peu – beaucoup ! – tirés par les cheveux.

Bref, ce tome 8 des aventures de Harry Potter manque tellement de crédibilité que ça en devient ridicule. Si je lui ai accordé la note de 4/10, c’est uniquement pour le plaisir d’avoir retrouvé l’univers de Poudlard et sa magie. Et pourtant, les auteurs n’en ont pas respecté toutes les règles car, si je me souviens bien, il faut certains ingrédients, très rares, et beaucoup de patience pour faire du polynectar…

Une pièce de théâtre ? Sans rire !

En vérité, je m’interroge : comment a-t-on pu adapter l’histoire au théâtre ? Parce qu’avec l’ensemble des effets magiques – la transformation physique suite au polynectar, l’utilisation du retourneur de temps, la bibliothèque de Hermione qui s’attaque à Albus et Scorpius, etc. –, difficile de réaliser certaines scènes. Et surtout, par quel miracle la pièce a-t-elle pu remporter un si grand succès ? Mystères !

Les décors, le jeu des acteurs et l’ambiance générale n’étaient pas fournis avec le livre, me direz-vous ! Et c’est vrai… Mais, si l’ouvrage était à la hauteur de ce qui a été précédemment publié, je pense que mon imagination, seule, aurait suffi à redonner vie au très célèbre Harry Potter !