Éditeur : Scrineo
Date de sortie : 5 septembre 2019
Genre : dystopie (young adult)
Synopsis
Dans un futur lointain.
La Terre n’est plus qu’une gigantesque ville, constituée d’impressionnants immeubles de béton de plusieurs kilomètres sans fenêtres.
Aïleen est une jeune femme ambitieuse qui gravit avec facilité les échelons de cette société. Elle a tout pour être heureuse, et pourtant, elle se sent en permanence frustrée. Lorsqu’elle prend ses fonctions dans un nouveau poste à responsabilité, elle découvre avec effroi que sa réalité n’est faite que d’univers virtuels qui cachent un monde extérieur sombre et impitoyable…
Critique
Une très bonne surprise
Lorsque j’ai reçu le programme des éditions Scrineo pour les mois d’août et de septembre, Boxap 13-07 a aussitôt retenu mon attention. Rien que le titre me semblait déjà prometteur ! Alors, même si le synopsis n’en disait pas suffisamment à mon goût, j’ai décidé de tenter l’aventure. Et, en fin de compte, je suis contente de ne pas avoir eu plus d’informations à ma disposition car, de cette façon, la découverte a été totale.
Je remercie donc les éditions Scrineo pour cet envoi !
Après un temps d’adaptation
Le cadre de ce one-shot se veut très futuriste. Le texte est donc truffé de termes « digitaux » comme GloboNews, brainphone, GlamTube, etc. Heureusement, l’histoire est destinée aux jeunes adultes, et ceux-ci ne devraient pas avoir trop de mal à s’y retrouver.
Pour ma part, j’étais contente de disposer d’un lexique en fin de livre. Mais le consulter trop souvent me freinait dans mon avancée, j’ai donc fini par arrêter. Or, je me suis rapidement aperçue qu’il était plus ou moins facile de comprendre le vocabulaire, compte tenu du contexte.
Enfin, je préciserai que Boxap 13-07 est la première collaboration d’Amalia et Anastasio. Il s’agit donc d’un écrit à quatre mains et je me demande si cela n’est pas à l’origine des quelques maladresses que j’ai pu ressentir, notamment dans l’enchaînement des dialogues. Mais rassurez-vous : ce petit défaut n’a pas gâché ma lecture !
Envie d’en savoir plus ?
Comme je l’ai déjà souligné, j’ai apprécié ne rien savoir de l’histoire avant de plonger dedans. Mais, mais, mais… il s’agit d’un service de presse, l’occasion pour moi de prendre des risques. Il n’en sera pas de même pour vous. C’est pourquoi je vais vous en dire un peu plus sur ce livre, espérant vous mettre l’eau à la bouche. Toutefois, pour ceux qui voudraient conserver le mystère entier, je vous invite à passer au point suivant.
Aïleen, notre héroïne, passe ses journées derrière un écran, car sa vie – son travail, ses sorties, ses rencontres… – se déroule uniquement dans un monde virtuel. Comme la majorité de la population mondiale, elle n’existe qu’au travers d’un avatar, nommé Aîko, qui déambule sur la toile. Pendant ce temps, elle reste confinée 24 heures sur 24 au sein d’un appartement, où elle se fait livrer sa nourriture et autres fournitures. Effrayant, non ?
Quand deux visions du monde se confrontent
Si le synopsis ne mentionne qu’Aïleen, le prologue met en scène d’autres personnages qui voient la Cité, un ensemble de tours vertigineuses crachant continuellement de la fumée, envahir peu à peu leur territoire. Or, il n’est pas facile de survivre dans un monde au bord de la destruction !
Au départ, c’étaient ces protagonistes qui m’intéressaient davantage, plutôt qu’Aïleen. Il est en effet plus facile de s’identifier à eux, car ils nous ressemblent énormément. Néanmoins, le quotidien d’Aïleen, qui me paraissait tout d’abord nébuleux, a fini par me captiver. Je me suis donc prise d’affection pour elle, bien plus que pour les survivants.
Ces derniers n’en demeurent pas moins indispensables, car c’est par leur regard que l’on comprend ce qu’est devenue l’humanité, au sein de la Cité.
Qui se trouve dans l’ombre ?
Même si j’appréciais beaucoup ma lecture, je me demandais jusqu’où elle allait m’emmener. Certes, on sait qu’Aïleen est sur le point d’être promue à un nouveau poste, mais lequel ? Et que cache-t-il réellement ? Eh bien, pour tout vous dire, j’ai adoré trouver des réponses à ces questions.
En fait, dans Boxap 13-07, on ne sait pas qui est est l’ennemi, on ne connaît pas l’envers du décor. Ce qui est sûr, néanmoins, c’est que la volonté des auteurs était de confronter la technologie et ses limites au besoin de se réapproprier la nature. Une réussite !
Que de frustration !
Arrivée au dernier tiers du livre, j’étais tellement prise par l’histoire que j’en ai oublié le numéro des pages, qui défilaient à toute vitesse. Quelle n’a pas été ma surprise quand tout s’est arrêté. Brutalement. Trop brutalement. Sincèrement, j’en voulais plus !
En un sens, le final m’a déçue. Avec le recul cependant, je comprends que les auteurs aient décidé de ne pas aller plus loin. Cela aurait signifié faire des choix, alors que les possibilités étaient infinies. Quelle direction prendre, dans ce cas ? N’est-ce pas mieux de laisser le lecteur libre d’imaginer la suite ? Probablement !
27 août 2019 at 9 09 20 08208
J’avoue que mon intérêt a augmenté au fil de tes points… Puis tu as parlé de cette frustration de la fin… J’avoue que j’accorde beaucoup d’importance au dénouement… Du coup, j’hésite complètement….
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28 août 2019 at 8 08 13 08138
Ah, elle est vraiment très frustrante, notamment parce qu’elle n’apporte pas les réponses attendues. Et c’est assez brutale comme conclusion. Du coup, je ne te le conseille pas 😉.
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28 août 2019 at 10 10 45 08458
Bon bah je t’écoute alors.^^ Ca m’évitera la frustration.
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28 août 2019 at 11 11 28 08288
Il me tente énormément mais si la fin n’apporte pas les réponses, et qu’aucune suite n’est prévue, je risque d’être déçue 😦
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28 août 2019 at 20 08 18 08188
J’ai demandé à la maison d’édition, et une suite n’est pas prévue pour le moment. Mais comme on est plusieurs à demander un tome 2, ce sera suggéré aux auteurs 😉.
Sinon, pour en revenir à cette fin, ce n’est pas qu’on n’a pas de réponses à nos questions. En fait, c’est plutôt un arrêt brutal de l’histoire à un moment où les choix se multiplient. Il pourrait arriver tellement de choses. D’un côté, c’est frustrant, c’est sûr, mais de l’autre, ça laisse place à l’imagination 🙂.
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