Editeur : auto-édition (Les éditions du net)
Date de sortie : 14 août 2015
Genre : high fantasy

Synopsis

Suite aux révélations faites par la Sorcière Trisha, Éthan se retrouve perdu et assailli de doutes. Lui qui a tant cherché à connaître ses origines et la vérité concernant ses parents, regrette à présent d’avoir entamé cette quête. Ses amis arriveront-ils à l’aider à s’accepter ?

Malheureusement le temps presse, car les scellés qui retiennent le Démon vont bientôt céder. Les Gardiens devront alors être réunis pour vaincre Apophian et sauver les Deux Terres ou périr en condamnant tous les peuples. Mais reste une énigme épineuse : qui est le faux Gardien ? Éthan doit rapidement retrouver Irina pour qu’elle lui indique où se trouve la stèle des dieux. Selon Trisha, cet artefact peut assister le jeune Ythérien afin de découvrir sa source, et, par la même occasion, d’identifier l’imposteur.

Pendant ce temps, à l’autre bout des Terres d’Antyras, Irina et les survivants d’Antalia ont trouvé refuge à Karagandha, la cité des Rockshriim. Mais l’entente avec le roi Rodrack ne s’avère pas évidente, tout oppose les deux dirigeants. Et à qui appartient cette voix qui torture sans cesse le pauvre Malak, anéanti par la mort de sa bien-aimée, en lui susurrant des mots utopiques et en lui promettant de ramener à la vie la douce Prisca ?

L’heure approche et, dans chaque camp, les forces se regroupent en vue de l’affrontement final, dont le dénouement n’est nullement écrit dans… la prophétie des éléments.

Critique

…et ça redescend d’un cran !

Si j’étais plutôt enthousiaste à la suite de La prêtresse lunaire qui abordait un tournant plus passionnant dans l’histoire, je suis quelque peu déçue par ce troisième volet. En effet, alors que dans le tome précédent, certains défauts commençaient à s’estomper, ils sont revenus en force dans Apophian. C’est à n’y rien comprendre ! Et, niveau fautes d’orthographe, j’ai été plus que servie…

En bref, pas d’amélioration, voire même une petite régression, en dépit d’une belle dédicace de James Tollum :

dedicace-apophian

Beaucoup de chemin parcouru pour si peu de découvertes

Ma première impression durant cette lecture ? Que nos compagnons tournaient littéralement en rond. Toujours sur les routes, en quête de la stèle des dieux, ils n’ont fait qu’avancer pour mieux reculer. Encore et encore ! Cela m’a légèrement frustrée, je dois bien l’avouer.

A nouveau, si je fais la comparaison avec le tome 2, dans lequel les choses allaient crescendo, elles retombent ici un peu à plat. Je ne vais pas dire que je me suis ennuyée, ce serait mentir, mais il m’est arrivé de m’impatienter à certains passages. 

Malgré cela, j’avais hâte de découvrir le destin de nos Gardiens pour lequel la plupart de mes suppositions se sont révélées exactes.

Les personnages, eux aussi, ont fait du surplace

Commençons par Éthan qui m’a énormément déçue par son attitude désinvolte – que dis-je puérile ! – dans les premiers chapitres. Par chance, il a bien vite retrouvé la raison… un brin trop vite, d’ailleurs, pour que cela soit réellement crédible.

Malak, en revanche, fut une « bonne surprise ». Certes, on déteste voir nos personnages dans la tourmente, mais sa perdition a permis de pimenter le récit, même s’il paraissait plus qu’évident qu’il se fourvoyait.

Du côté des méchants, j’ai eu beaucoup de mal à supporter Ophanell, cette pâle copie de ce qu’était Irina par le passé. Car, si on excepte le fait qu’elle est prête à tout, y compris recourir à la magie, pour parvenir à ses fins, elle est en tous points semblable à l’ancienne Mère Suprême. A croire que l’auteur n’est pas capable d’inventer des personnages plus en nuances, plus complexes… Tout est toujours caricaturé et Apophian n’échappe pas à la règle !

Petite parenthèse : la rencontre de drows m’a donné envie de me replonger dans La légende de Drizzt, une saga que j’ai découverte il y a longtemps !

Et le dénouement ?

Vu tout ce que je viens de dire, vous comprendrez mes craintes concernant le grand final. Heureusement, en high fantasy, pas besoin de se prendre la tête : on sait déjà comment l’histoire va se terminer. Ce qui importe, c’est la façon dont les différents personnages atteindront leur but !

Armée de mon imagination et de mes souvenirs de batailles épiques – dans Le Seigneur des anneaux, notamment -, j’ai vécu avec plaisir les derniers évènements de La prophétie des éléments, prévisibles, mais assez spectaculaires.

Du même auteur

La prophétie des éléments, tome 1 : Gardiens, James Tollum
La prophétie des éléments, tome 2 : La prêtresse lunaire, James Tollum