Editeur : Chat Noir
Date de sortie : 14 février 2018
Genre : urban fantasy
Synopsis
Chacun à sa manière cherche le sens de la vie. Moi, j’essaie au quotidien de donner du sens à la mort.
Je me nomme Elena Lautturi et je suis thanatopractrice. Croque-mort autrement dit. L’image ne manque pas de mordant… Des civilisations plus anciennes m’auraient désignée comme une passeuse d’âmes. Ce que je suis, au figuré comme au propre…
Une mésaventure aux enfers a fait de moi l’employée spéciale de la déesse Hela. Ma mission est simple : m’assurer que chaque âme destinée à son royaume arrive à bon port, tout cela sous couvert de mon humble entreprise de pompes funèbres, le Pandémonium.
L’enfer est un lieu complexe et je fais partie des nombreux rouages qui permettent son bon fonctionnement. Malgré mon professionnalisme, il apparaît évident qu’une entité inconnue et puissante me considère plus comme le grain de sable dans la machine.
Aujourd’hui, je suis menacée…
Moi et le destin de toutes ces âmes qui dépendent de mes soins…
Critique
En noir et blanc… et en couleurs (mais ça, c’est seulement à l’intérieur)
Comme chaque année, je me suis rendue à La Foire du Livre de Bruxelles pour y dénicher de nouvelles lectures. J’avais donc déjà prévu de me laisser tenter par les couvertures qui me feraient envie. Et c’est là que celle de Pandémonium a attiré mon regard. Avouez, elle est vraiment sublime !
Ni une ni deux, j’ai lu le synopsis qui m’a aussitôt emballée. Du coup, bah… j’ai craqué ! Et comme j’étais curieuse de savoir ce que renfermait ce one-shot, je me suis empressée de le dévorer, malgré une PAL débordante – eh oui, j’ai fait le compte, j’ai atteint les 135 livres (papier) non lus, aïe !
Mais revenons-en à Pandémonium. Au résumé, on pourrait croire que c’est complètement déluré et pas du tout sérieux. En fait, c’est déluré… et totalement sérieux ! Un peu comme la dédicace d’Aurélie Mendonça (franchement, j’adore le RIP) :
Le début, comme des montagnes russes
Narrant l’enterrement de la grand-mère d’Elena, les premières pages de ce livre m’ont laissée pantoise, tellement c’était criant de vérité. C’était comme si je vivais réellement ce moment. Sincèrement, chapeau à l’auteure sur ce point, car elle a failli me faire pleurer tant son texte m’a prise aux tripes !
Et puis, soudain, tout s’est accéléré : Elena est envoyée aux Enfers pour racheter la faute de son aïeule – faute dont on ne saura jamais rien, dommage ! – et j’ai eu du mal à me faire à ce rythme effréné, alors que l’histoire débutait à peine. C’était presque incompréhensible ; autant Aurélie Mendonça prend le temps de décrire la souffrance ressentie par son héroïne, autant elle fait l’impasse sur les détails du pacte passé avec Hela. Bref, j’étais déboussolée.
Si vous cherchiez le guide de la mort, c’est par ici !
Je me dois de saluer le travail de fourmi réalisé par l’auteure ; grâce à elle, j’ai découvert les coulisses d’une entreprise de pompes funèbres. Ce fut très instructif. Le hic, c’est que pendant ce temps-là l’intrigue n’avance pas beaucoup. Or, le livre étant assez court (un peu moins de 300 pages), je me suis sentie frustrée.
Par chance, Aurélie Mendonça amène mine de rien des réflexions intéressantes sur des sujets très sérieux (la mort bien sûr, mais aussi la manière dont les vivants la perçoivent, la vie dans l’au-delà, la religion, etc.), le tout sur un ton empreint d’humour noir.
Elena, tiraillée entre Lucifer et Hela
Le récit étant écrit à la première personne, j’ai vite fait la connaissance d’Elena, une héroïne pas comme les autres. Ce que j’ai aimé chez elle ? Sa combativité ! Enfin, jusqu’au moment où elle s’est transformée en une petite chose fragile incapable d’avancer. Là, j’ai eu envie de lui mettre des claques. Mais elle s’est vite reprise, alors on a évité la catastrophe.
Je dois avouer que j’ai un peu grimacé lorsque Morgane, la stagiaire, est apparue dans le tableau. Après Lucifer (lui, je l’adore !), les Corbeaux et Ghost (je rêve d’avoir un chien comme ça !), elle me semblait très quelconque. En outre, la relation qu’elle développe avec Elena est plus que prévisible. Heureusement, elle constitue avant tout un élément déclencheur, et non le centre de l’histoire.
Sur le chemin des Enfers, je me suis (presque) perdue
Accaparée par sa mission envers les morts, Elena reste aveugle aux signes avant-coureurs d’un complot démoniaque qui l’a prise pour cible. Si, au début, les indices étaient assez éparpillés, par la suite ce fut un véritable raz-de-marée et, clairement, j’ai eu du mal à suivre. Certains évènements demeurent toujours aussi flous dans mon esprit. Et, d’ailleurs, je ne sais toujours pas pourquoi Elena est l’ennemi juré de Lilith.
Néanmoins, cela ne m’a pas empêchée de me plonger dans ses aventures avec avidité ! Certes, Aurélie Mendonça n’a pas réinventé le mythe de la mort, ni celui des Enfers, mais pourquoi l’aurait-elle fait ? Autant se servir de ce qui existe déjà. J’ai donc adhéré à ses idées même si, comme je l’ai déjà souligné, je me suis parfois égarée.
Une fin qui ne manque pas de piquant
Si le dénouement ne m’a pas étonnée outre mesure, j’ai quand même pris plaisir à tourner les dernières pages. Là encore, l’auteure a placé quelques touches d’humour, ce qui m’a permis de refermer ce one-shot le sourire aux lèvres.
13 mars 2018 at 13 01 18 03183
Hello !
J’avoue que ce n’est pas le genre de lecture vers laquelle je me serais tournée en premier lieu mais ta chronique donne envie 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
13 mars 2018 at 15 03 52 03523
Personnellement, c’est la couverture qui m’a attirée en premier ^^ Comme quoi, ça fait beaucoup 😉
Mercii 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
13 mars 2018 at 14 02 28 03283
Ce roman a l’air intéressant, je l’avais déjà repéré dans les éditions du chat noir 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
13 mars 2018 at 15 03 55 03553
Mon regard est tombé dessus à La Foire du Livre ^^ Chaque année, j’achète à leur stand, en fait xD.
J’aimeJ’aime
13 mars 2018 at 17 05 14 03143
Ils sont mauvais pour ton porte monnaie ! Mais perso je sais pas pourquoi la plupart du temps les romans des éditions du chat noir ne me disent rien , hormis le souffle de midas et celui ci je sais pas je les trouve vraiment très spéciaux , rien qu’au niveau de la description ^^’
J’aimeAimé par 1 personne
13 mars 2018 at 18 06 51 03513
Ah oui, tu as raison ^^ !
Bah, les histoires qui sortent de l’ordinaire, c’est leur crédo, donc ^^
Après, j’ai trouvé chez eux tant des petites perles que des déceptions, du coup je suis très sélective 😉
Dans ma WL, il y a Lake Ephemeral, Holomorphose et Apostasie 😉
J’aimeJ’aime
13 mars 2018 at 19 07 44 03443
J’ai pris en kindle neachronical j’ai un peu peur mais on verra le résultat 🙂
C’est vrai que c’est leur crédo, mais bon des fois je les trouves vraiment bizarres genre je reste dubitative devant les résumés ^^
J’aimeAimé par 1 personne
13 mars 2018 at 22 10 13 03133
J’ai bien aimé Néachronical, perso 😉
Il faut tenter pour savoir quelle collection te correspond 😉
J’aimeJ’aime
14 mars 2018 at 7 07 30 03303
j’avoue qu’ils ont tellement de trucs différents que je me sens souvent noyée ^^
J’aimeAimé par 1 personne
14 mars 2018 at 10 10 01 03013
Non malgré ton retour positif ce n’est vraiment pas pour moi. L’urban fantasy et moi, nous ne collons pas parfaitement ensemble!.
J’aimeAimé par 1 personne
14 mars 2018 at 11 11 02 03023
Ah, je suis d’accord : je doute que ce genre-là te plaise, au vu de tes lectures 😉 Surtout que tu es davantage orientée SF 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
14 mars 2018 at 11 11 14 03143
oui, je suis SF. Mais j’adore la fantasy. IL y a quelques temps, j’étais vraiment un poil plus fantasy, mais les histoires se ressemblaient de plus en plus, je suis devenue plus « aguerrie » et plus exigeante…
J’aimeAimé par 1 personne
14 mars 2018 at 11 11 21 03213
Bah, même pour les grands fans de fantasy, l’urban fantasy reste toujours un peu à part, car l’histoire se déroule dans le monde réel, ce qui s’apparente à du fantastique. Je reste globalement assez difficile dans ce genre, peu de choses me plaisent, mais quand c’est bien fait, je passe de très bons moments 🙂
Moi aussi, je me rends compte que je suis devenue plus exigeante mais, heureusement, la blogosphère m’aide à être plus sélective (même si, depuis que j’ai ouvert mon blog, ma WL a beaucoup, beaucoup grandi LOL). Du coup, je m’oriente davantage vers des lectures susceptibles de me plaire 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
29 octobre 2018 at 9 09 49 104910
Je viens de poster ma chronique ! J’ai adoré ! Tout n’est pas parfait évidemment mais pour moi c’est un bon gros 16/20 ! Le chat noir remonte dans mon classement !
J’aimeAimé par 1 personne
29 octobre 2018 at 11 11 14 101410
Oui, j’ai vu ça 😉
Pour moi, c’était plutôt un 15/20, mais nos avis se rejoignent dans l’ensemble. J’ai juste trouvé que ça manquait de développement (roman trop court) et de précision, car il m’est arrivé de me perdre en cours de route 😉
Je n’ai pas lu tous les ouvrages de la maison d’édition du Chat noir, mais j’avais beaucoup aimé Néachronical et Les larmes rouges (enfin, surtout le premier tome).
J’aimeJ’aime
29 octobre 2018 at 11 11 53 105310
Oui, pour la courtesse du roman je te rejoins. Comme je dis , 292 pages c’est trop peu selon moi. J’ai les larmes rouges dans ma PAL du coup j’attends de voir ce que ça donne. Néacrhonical j’ai été un peu déçue même si j’essaierais probablement de lire la suite 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
29 octobre 2018 at 13 01 00 100010
Si ça peut te rassurer, l’intrigue de Néachronical prend un sacré tournant par la suite. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai moins aimé le tome 3.
J’espère que tu apprécieras Les larmes rouges ;). En tout cas, si tu aimes la romance, c’est déjà bien parti 😉
J’aimeJ’aime
29 octobre 2018 at 13 01 12 101210
Je le garde au chaud pour les moments où j’ai besoin d’un livre à romance entre 2 gros trucs ! En tout cas je suis contente car Pandémonium remonte le niveau du chat noir qui me laisse souvent perplexe ! À voir avec la suite (mais pour le coup un second tome ne m’aurait pas dérangé pour Pandémonium ^^)
J’aimeAimé par 1 personne
29 octobre 2018 at 20 08 01 100110
C’est vrai qu’ils ont une ligne éditoriale assez particulière 😉. N’hésite pas à piocher dans la même collection que celle de Pandémonium (j’ai oublié laquelle c’est, mais c’est noté sur le livre ^^).
Sinon, j’ai demandé à l’auteure, et non il n’y aura pas de suite 🙂.
J’aimeJ’aime
29 octobre 2018 at 20 08 08 100810
Arf ! Dommage ! Je me serais bien plongée dedans ! Peut-être qu’elle écrira un autre roman que je pourrais lire ! 🙂 et c’est dans la collection Féline, j’avais déjà beaucoup aimé le souffle de midas dans celle-ci donc je pensais que je vais continuer de l’explorer 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
22 janvier 2019 at 13 01 32 01321
C’est carrément trop ça !!!
J’aimeAimé par 1 personne