Editeur : Bragelonne
Date de sortie : 12 septembre 2018
Genre : dark fantasy
Synopsis
Après le massacre de son clan, Oziel, fille de la maison du Drac, a réussi à fuir dans les bas-fonds de la cité labyrinthique d’Arkane.
Là, elle va se mettre en quête de son frère aîné et organiser leur vengeance…
De leur côté, Renn, l’apprenti-enchanteur de pierre, et Orik, guerrier venu d’une lointaine contrée, arrivent en vue de la grande cité porteurs d’une bien sinistre nouvelle : l’arrivée imminente de l’invincible armée d’invasion qui a déjà anéanti le royaume d’Orik !
Les destinées de notre trois héros vont s’entremêler et décider de l’avenir d’Arkane.
Critique
Une suite très attendue
Ayant beaucoup aimé le premier volet d’Arkane, j’étais plus que ravie de me lancer dans la lecture du second. Je me l’étais d’ailleurs réservé pour le Pumpkin Autumn Challenge, certaine de savourer cette fin.
Mais j’ai sûrement fondé trop d’espoirs sur ce diptyque, car j’en ressors déçue.
De la dark fantasy déguisée ?
Les premiers événements, dans La désolation, étaient durs, sanglants. Ils annonçaient une lutte terrible pour la survie. Et pourtant, ce n’était qu’une impression.
Comme dans le premier tome, les héros de l’histoire sont sans cesse aidés ou bénéficient d’une chance inouïe. Des personnages secondaires se sacrifient régulièrement, mais eux survivent quoi qu’il arrive, afin d’accomplir leur destinée. Et quelle destinée ! Elle me semblait si prometteuse…
Des héros décevants
En débutant La résurrection, j’étais impatiente de retrouver Noy, de comprendre le rôle qu’il avait à jouer. Piégé par sa femme, coincé dans une famille qui n’est pas la sienne, manipulé de toutes parts, qu’allait-il devenir ? Quant à Oziel, rejoindrait-elle son frère, comme prévu ? Et Renn, parviendrait-il à temps à Arkane afin de prévenir ses habitants de l’arrivée prochaine de l’ennemi ?
Eh bien, j’ai eu des réponses à mes questions, mais elles ne m’ont pas satisfaite. L’évolution de ces personnages, au début spectaculaire et finalement peu crédible, ne m’a pas convaincue. Un brin de romance vient même s’immiscer dans l’histoire au plus mauvais moment et sans la moindre subtilité.
Quand l’intrigue s’étire à l’infini
Dès le départ, on sait qu’Arkane va connaître des heures sanglantes. Quelques élus vont en effet risquer leur vie pour sauver la cité, qui connaît l’anarchie. Pierre Bordage a d’ailleurs offert l’impulsion nécessaire à son intrigue pour donner envie au lecteur de connaître la suite.
Je m’attendais donc à un combat épique, un final grandiose. Le problème, c’est que ce moment tarde à arriver. Pire encore, l’auteur passe son temps à l’annoncer, sans pour autant tenir ses promesses, et comble les blancs avec des batailles inutiles. Résultat : je me suis lassée d’attendre !
Et lorsqu’enfin – enfin ! -, l’instant survient, il ne reste plus que 10 pages à lire. Je me suis alors demandé comment Pierre Bordage allait conclure son histoire. Pendant quelques secondes, j’ai même cru qu’il y aurait un tome 3. Mais non ! Le dénouement est tout simplement bâclé, invraisemblable, sans fondements. Je dirai même cliché !
Bref, voilà comment achever une saga au potentiel incroyable sur une note négative…
18 décembre 2018 at 11 11 42 124212
Bon, du coup tu me fais déculpabiliser de ne pas avoir terminé le premier tome ^^
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18 décembre 2018 at 20 08 12 121212
Ah, tu n’avais pas accroché ? Pourtant, j’ai beaucoup aimé le premier tome, personnellement. Mais alors, le deuxième oO !
Ravie de t’avoir rendu service en tout cas 😊.
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18 décembre 2018 at 17 05 58 125812
Je voulais tenter la série mais je ne m’étais pas encore lancer, je supprime donc de ma wishlist ^^!
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18 décembre 2018 at 20 08 15 121512
Ouah, c’est radical 😛. Mais j’avoue que je ne te conseillerais pas en priorité cette duologie ! 😉
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19 décembre 2018 at 12 12 53 125312
Dommage que la suite ne soit pas à la hauteur de tes attentes.
Belle photo d’Arkane sur insta, en tout cas ! ❤
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20 décembre 2018 at 18 06 50 125012
Oui… Je ne comprends pas comment il peut y avoir une telle différence de qualité entre les deux tomes 😕. Mais bon, c’est comme ça !
Oh, merci 😍 !
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22 janvier 2019 at 14 02 29 01291
Je lirais ton avis plus tard ^^
Sinon, je vais jamais ouvrir le premier tome mdr
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22 janvier 2019 at 20 08 29 01291
Le premier est vraiment génial ^^
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25 février 2021 at 1 01 11 02112
Pour ma part, je trouve aussi que la fin du tome 2 est complètement bâclée : la cité s’effondre, on ne sait pas pourquoi, et quant aux protagonistes, ils s’en sortent grâce à un « deus ex machina » sous la forme de statues vivantes qui vont sauver ce qu’il reste de la population… Avec cette fin en queue de poisson (en moins de dix pages !), on a l’impression que Bordage a voulu en finir vite fait pour passer à un autre roman. Pour couronner le tout, les deux tomes sont remplis d’invraisemblances : la taille de la cité, par exemple, car la hauteur indiquée pour une muraille entre deux niveaux dans le tome 2 est de 1/2 lieue, soit… 2,41 km ! Ce qui fait une hauteur total de 6×2,41= 14,48 km ! (les derniers niveaux sont irrespirables !), pour un diamètre de…1 689,81 km ! (25 lieues pour un niveau) Autre invraisemblance : dans le tome 1, Renn et Orik tuent des Sixornes pour éviter d’être piétinés, alors qu’ils pouvaient leur échapper en grimpant dans les arbres (ils étaient dans une forêt !). A un autre moment, Renn détruit une maison entière en ratant son sortilège alors qu’il ne peut agir que sur de la pierre non façonnée ! Renn a reçu un coup de poignard dans le ventre dans le temple d’Hilyaon et est miraculeusement guéri en arrivant par téléportation à Arkane (il se plonge dans un étang sans attraper d’infection pour échapper à des esclavagistes qui le pourchassent on ne sait pourquoi) Il y a aussi toutes ces scènes écœurantes, où des enfants se font marquer au fer rouge ou se font égorger à coup de dent, des crucifixions et des morts par centaines, des victimes de l’armée d’invasion qui sont exhibées les tripes à l’air, Sabain qui se fait dévorer vivant par des rats : on a l’impression que ça a été écrit par un psychopathe qui a voulu faire partager ses pires fantasmes : beurk ! On peut noter que Bordage commet la même erreur de roman en roman (comme dans les Chroniques des Ombre ou l’Enjomineur : à chaque fois des génocides, à chaque fois un roman trop long où il a trop de « remplissage », à chaque fois des personnages qui agissent chacun de leur côté et se rencontrent uniquement à la fin… ça finit par lasser. Comment cet auteur a-t-il fait pour avoir des prix pour ces bouquins ? Mystère… C’est un peu comme le peintre Soulages : c’est noir et c’est nul.
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31 mars 2021 at 13 01 16 03163
Merci pour ton commentaire, je suis rassurée de voir que d’autres lecteurs ont également été déçus de cette suite et fin !
Alors, je n’ai pas analysé la cohérence des mesures, mais je te crois sur parole. Je me souviens aussi avoir tiqué concernant des invraisemblances, mais ma lecture remonte à quelques années, désormais. Donc je n’ai plus les détails en tête. Dans tous les cas, c’est dommage de ne pas avoir fait attention à ce genre de choses.
Les bases de cette duologie étaient pourtant prometteuses, mais j’avoue qu’il y a beaucoup de passages inutiles ou de scènes sanglantes qui ne servent pas l’histoire. Le scénario aurait vraiment mérité d’être étoffé. Et alors, la fin ! Bon sang, pourquoi ?! Je ne comprends toujours pas…
Et je n’ai pas lu d’autres romans de Pierre Bordage. Ce que tu en dis ne me donne pas envie de tenter l’aventure ^^.
(PS : désolée pour le délai de réponse ^^.)
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