Éditeur : Scrineo
Date de sortie : 6 juin 2019
Genre : fantastique (jeunesse)
Synopsis
Taar a un rôle déterminant au sein de son clan : il dessine les dieux-animaux pour s’attirer leurs faveurs et assurer une chasse fructueuse à son clan. Lorsqu’il rend son dernier souffle, c’est à son apprenti, Ibhô, de reprendre le flambeau. À son tour, il doit devenir celui-qui-dessine-les-dieux.
Mais la haine u chaman et de son fils jaloux le contraint à fuir son clan. Traqué, Ibhô se lance alors dans une quête mystérieuse : découvrir la Grande Grotte, dont on dit que les murs recèlent les plus belles créations. Rejoint par un ami à poils et une jeune sculptrice, son chemin vers cette fameuse grotte sera semé d’embûches…
Critique
Un récit fantastique… ou presque ?
Lorsque j’ai demandé Celui qui dessinait les dieux en service de presse – merci aux éditions Scrineo pour cet envoi ! -, j’espérais que la dimension fantastique soit développée au travers des chamans et des dieux. Mais, en fin de compte, pas du tout ! Je vous laisse donc imaginer ma déception…
Après coup cependant, j’ai essayé de revoir mes attentes afin d’apprécier ce livre à sa juste valeur. Malgré cela, je l’ai trouvé trop jeunesse pour moi.
Le plus de ce one-shot : le cadre
Lors de ma lecture, j’ai ressenti la passion de l’auteur pour la préhistoire ! Avec des mots simples, il aborde une période finalement assez méconnue et ce, sous un angle nouveau : celui de l’art. En effet, même si je savais que les hommes de cette époque dessinaient sur les parois de grottes, j’ignorais comment. Et cette lacune est désormais comblée !
Une histoire un peu plate ?
Si les débuts du livre m’ont emballée, c’est avant tout parce que l’action était au rendez-vous. Par la suite néanmoins, lorsqu’Ibhô se voit contraint de quitter son clan pour sauver sa vie, le rythme ralentit considérablement. Son quotidien est alors tourné vers la survie : chasser, manger, échapper aux très (trop) nombreux orages, etc. De ce fait, mon intérêt a rapidement diminué, et j’en suis la première peinée.
Alors, oui, certains rebondissements sont venus casser la monotonie du scénario, mais ils n’ont pas suffi à raviver ma curiosité. Et puis, je dois bien l’avouer, leur portée était assez limitée.
Finissons toutefois sur une note positive : j’ai adoré le dénouement !
Une âme d’artiste
En dehors de mon petit coup de coeur pour le chien, Sag – les animaux me font toujours craquer ! -, j’ai beaucoup apprécié Ibhô, car il a su me toucher dans son besoin de peindre, de perfectionner son art. C’est un beau message qu’Alain Grousset adresse à son jeune lectorat par ce biais.
Du reste, les protagonistes manquent de profondeur et tissent des liens trop facilement, mais avec seulement 177 pages au compteur, rien de surprenant. D’ailleurs, les auteurs de romans jeunesse se contentent, la plupart du temps, d’un trait de caractère ou deux pour décrire leurs personnages et d’une rencontre pour créer des amitiés, car leur but, avant tout, est de raconter une histoire.
En ce qui concerne Celui qui dessinait les dieux, je pense que le pari est réussi, même si je suis pratiquement passée à côté.
25 juin 2019 at 8 08 27 06276
Super article qui a attisé ma curiosité, malgré les bémols évoqués. La couverture est superbe, d’ailleurs! 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
25 juin 2019 at 15 03 46 06466
Oui, la couverture est sublime 😮 ! Ah, mais peut-être est-ce davantage ton genre de lectures que le mien ;).
J’aimeJ’aime
25 juin 2019 at 12 12 57 06576
J’avoue que l’on s’attend à du chamanisme/de la magie… Ta déception se comprend.
Même si c’est jeunesse, j’avoue que les défauts comme le manque de profondeur et les problèmes de rythme nuisent à mon envie de plonger dedans. En tout cas, chapeau pour la jolie couv’.
J’aimeAimé par 1 personne
25 juin 2019 at 15 03 50 06506
Je crois que tout le monde est unanime pour la couverture ;). Mais oui, grosse déception pour moi qui ne lis que de la SFFF ^^.
En fait, tout dépend des attentes que l’on a vis-à-vis du livre. Clairement, le but de l’auteur est de dévoiler une facette encore méconnue de la préhistoire. Et pour les jeunes lecteurs, curieux de cette période, c’est parfait ^^ !
J’aimeAimé par 1 personne
25 juin 2019 at 21 09 31 06316
C’est vrai que la déception se comprend, j’aurais aussi parié sur une touche de fantastique au minimum!
J’aime beaucoup la littérature jeunesse mais 177 pages me semble vraiment très très court pour une histoire. Je pense passer mon chemin même si la préhistoire et le coté artistique sont surement intéressants.
J’aimeAimé par 1 personne
28 juin 2019 at 18 06 45 06456
Oui, c’est intéressant, mais ce n’est peut-être pas le sujet qui passionne le plus de monde 😉. J’imagine qu’il aura du succès auprès d’un public véritablement curieux de découvrir cette période de l’histoire.
J’aimeAimé par 1 personne