Éditeur : Hachette
Date de sortie : 15 mars 2023
Genre : fantasy, aventures (young adult)

Synopsis

Dans le monde de Lux, les enfants qui ont été touchés par la Lumière développent des pouvoirs singuliers. Mais, loin d’être admirés, ces êtres exceptionnels sont craints et méprisés par le reste de la société.

À leurs dix-huit ans, un terrible choix s’offre à eux : se marier et abandonner leur Don précieux, ou rejoindre le Culte de la Lumière, faisant ainsi une croix sur leur liberté.

Ce dilemme, Andrea le refuse, puisque son rêve est d’être libre tout en conservant sa magie. Après tout, Andrea a toujours porté un masque, adoptant une nouvelle apparence et un nouveau rôle au gré des demandes du royaume. Plus qu’un Don, c’est sa seconde nature : Andrea est Persona.

Le jour où Andrea se voit confier une mystérieuse mission, l’espoir de changer le cours de son destin et l’équilibre du monde de Lux se fait plus grand que jamais…

Avis lecture

Cette fois, c’est la bonne !

Il y a quelques années, je me suis lancée dans Les Chroniques des Fleurs d’Opale, une saga de high fantasy dont j’avais entendu beaucoup de bien. Je me suis malheureusement arrêtée au premier tome (divisé en deux parties), car je n’avais pas adhéré à la romance. Et oui, avec moi, c’est toujours le sujet qui fâche, vous devez le savoir maintenant !

J’étais pourtant déçue de ne pas aimer cette série et, par extension, de ne pas soutenir l’auteure qui avait pourtant réalisé un travail formidable en matière d’auto-édition.

Récemment, les éditions Hachette m’ont permis d’offrir une seconde chance à Ielenna en me proposant une box littéraire comprenant son tout dernier roman : le premier volet d’une trilogie de fantasy young adult, Persona. J’ai aussitôt accepté, notant au passage que la romance ne serait pas au cœur de l’histoire. Et qu’est-ce que j’ai bien fait !

Dès les premières lignes, j’ai su que cette lecture allait m’embarquer. Adaptée à un public plus jeune, la plume de Ielenna est aussi belle qu’entraînante. Alors, merci Hachette pour cette jolie découverte !

Bienvenue dans le monde de Lux…

…là où la Lumière est un don autant qu’une malédiction. En effet, s’ils développent des pouvoirs très utiles en certaines circonstances, les enfants touchés ne sont pas libres de vivre leur vie comme ils l’entendent. Bénis, ils sont pourtant rejetés par la société qui n’accepte de les considérer que lorsqu’ils ont besoin d’eux… Vous voyez le tableau ?

Eh bien, dans les faits, c’est encore mieux ! Ielenna a enrichi son worldbuilding grâce à une multitude de détails en tout genre, allant de la religion à la hiérarchie sociale en passant par la description des décors directement inspirés de Rome antique. Vraiment, j’ai apprécié découvrir cet univers qui est certainement la plus grande force de Persona.

N’oubliez pas, c’est du YA

Ce n’est pas une critique, bien au contraire. Lorsqu’il s’éloigne des clichés du genre, notamment concernant la romance, j’adore le young adult. Mais pourquoi est-ce important ici ? Tout simplement parce que l’intrigue comporte quelques facilités, quelques lieux communs. Rien de grave, rassurez-vous ! C’est juste que l’histoire ne s’embarrasse pas de détails qui ne seraient que lourdeurs aux yeux d’un jeune public. Et puis, cela n’a absolument pas gâché ma lecture, qui s’est révélée riche en mystères, en action et en belles leçons d’amitié – voire de vie tout court ! 

Bref, attendez-vous à de l’aventure plus qu’à un scénario fouillé de bout en bout. Quoique… En discutant avec d’autres lecteurs, je me suis rendu compte que nous n’avions pas tous les mêmes théories quant aux révélations à venir. Peut-être Ielenna nous mène-t-elle davantage en bateau que ce l’on pourrait croire…

Un héros très lumineux

Sans jeu de mot, je vous promets ! Andrea est comme un soleil pour son entourage malgré toute la complexité qu’il revêt. Car, comme le dit si bien le synopsis, Andrea est la somme de toutes ses identités. Il est chacune d’elles à tour de rôle. Porter un masque, ce n’est donc pas se cacher, c’est juste dévoiler un nouveau pan de sa personnalité. Une notion qui paraît difficile à comprendre, mais qui se révèle finalement très accessible pour un jeune public grâce aux mots soigneusement choisis par Ielenna.

Bon, je l’admets, j’ai trouvé que ses proches l’admiraient ou l’affectionnaient un peu trop par moments. Mais c’est une façon pour l’auteure de souligner la bienveillance de son héros, ce que l’on ne retrouve pas si souvent en young adult

De même, l’amitié des personnages prend parfois un peu trop de place. Personnellement, j’aurais préféré l’action à quelques dialogues redondants, mais ce n’est pas bien grave. Là où une romance aurait gâché ma lecture, car jugée inutile, l’amitié offre une tout autre dimension à l’histoire. Plus réaliste, peut-être ? Sûrement !

J’attends le tome 2 avec impatience

Cela va de soi ! Déjà parce que j’ai beaucoup aimé La Capitale de Lumière, ensuite parce que l’histoire est loin d’être terminée. Des révélations choc sont attendues, et je suis bien disposée à les découvrir.

Autres livres de Ielenna

Les Chroniques des Fleurs d’Opale, tome 1 : La Candeur de la Rose (partie 1), Ielenna
Les Chroniques des Fleurs d’Opale, tome 1 : La Candeur de la Rose (partie 2), Ielenna