Éditeur : Plume Blanche
Date de sortie : 4 août 2020
Genre : urban fantasy

Synopsis

« – Nous venons de clore les autres entretiens, il ne reste plus que toi. Es-tu prête ?
– Ai-je vraiment le choix ? »

Depuis le décès de son père et parce qu’elle voit des fantômes, Katell n’a pas connu une existence bien paisible. Seulement, la vie lui prévoit un destin bien plus incroyable, un destin de Santa Muerte.

Critique

Après Rozenn et Lune pourpre

Vous le savez, j’ai eu un énorme coup de cœur pour la duologie Rozenn. Du coup, quand j’ai découvert en avant-première la nouvelle saga de Laëtitia Danae aux éditions Plume Blanche, à Mon’s Livre 2019, je n’ai pas hésité une seule seconde ! 

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Alors, verdict ? Ce fut une agréable lecture ! Certes, Rozenn reste pour moi indétrônable, mais j’ai pris plaisir à suivre les aventures de Katell.

Une première partie introductive

Quand j’ai débuté ce premier volet, je pensais plonger dans la vie tumultueuse d’une Santa Muerte. En un sens, ce fut le cas, puisque le prologue en fait mention. Néanmoins, l’auteure a choisi de revenir sur la naissance des pouvoirs de Katell. Nous remontons donc le temps pour suivre cette dernière enfant, puis adolescente.

Si les débuts de l’histoire m’ont plu, notamment parce qu’ils nous permettent de faire connaissance avec l’héroïne, j’avoue avoir rongé mon frein ensuite. En effet, j’ai trouvé le temps accordé aux années lycée un peu trop long. Bon, ce n’était pas fondamentalement inintéressant, mais j’étais impatiente de rentrer dans le vif du sujet.

Un univers familier

Le mythe de la Santa Muerte m’était encore inconnu… jusqu’à ce que je me lance dans Rouge sang & Noir corbeau, une autre duologie cette fois signée J. Robin. Le hic, c’est que j’ai lu le tome 2 de celle-ci quelque temps avant Que la mort soit douce. Autrement dit, pas trop de surprise au niveau de l’univers, et c’est fort dommage, l’attrait de la découverte étant toujours un élément-clef. Tant pis !

Ceci étant dit, j’ai aimé la manière dont Laëtitia Danae s’est approprié le mythe. Elle a ainsi réorganisé le fonctionnement même de la Mort. Véritablement passionnant ! Par contre, je ne suis pas sûre d’avoir saisi toutes les subtilités du rôle de chacun, puisqu’Ankoùs, Faucheuses et Santas semblent empiéter librement sur les plates-bandes des autres.

D’humaine à Santa Muerte

Je ne vais pas vous mentir, je ne me suis pas attachée à Katell, du moins pas tant qu’elle demeurait cette adolescente en conflit ouvert avec sa cousine, Aurora. D’ailleurs, celle-ci est le parfait cliché de la pimbêche, ce qui m’a quelque peu agacée. 

Pour en revenir à Katell, j’ai apprécié sa relation avec Amaury, son meilleur ami. En revanche, ses premiers émois m’ont laissée de marbre. Toutefois, j’ai fini par compatir à ses malheurs, par ressentir son désarroi. Comment ? Eh bien, j’imagine que les mots de l’auteur, forts en émotions, ont atteint leur but tout compte fait. J’ai même compris les motivations inavouables de l’héroïne une fois devenue Santa, mais je ne vous en dirai pas plus à ce sujet.

Quand l’intrigue se révèle

La seconde moitié du roman est davantage tournée vers l’action. J’y ai trouvé des enjeux plus grands, des répliques piquantes et des rebondissements inattendus. Il faut dire qu’un complot semble émerger au sein même du sanctuaire de la Mort… Et même si j’ai deviné l’une des plus grandes révélations, je n’ai pas boudé mon plaisir pour autant. 

Enfin, je tiens à préciser que ce premier numéro s’achève sur un cliffhanger qui m’a, pour ainsi dire, frustrée. J’ai hâte de connaître la suite que j’espère palpitante. Il ne me reste plus qu’à attendre !

Du même auteur

Que la mort soit douce (tome 2), Laëtitia Danae

Rozenn (livre 1), Laëtitia Danae
Rozenn (livre 2), Laëtitia Danae

Lune pourpre, tome 1 : Initiée, Laëtitia Danae
Lune pourpre, tome 2 : Asservie, Laëtitia Danae