Editeur : Scrineo
Date de sortie : 21 mai 2015
Genre : dark fantasy (young adult)

Synopsis

Accusés de meurtre, Ivar, Kaya et Oswald sont injustement condamnés à un sort pire que la mort. Enfermés dans un royaume en ruines, coupés du monde, il leur reste sept jours d’humanité. Sept jours pendant lesquels le parasite qu’on leur a inoculé va grandir en eux, déformant leur corps et leur esprit pour les changer en monstres, en berserkirs, ces hommes-bêtes enragés destinés seulement à tuer ou être tués.

Commence alors une course contre le temps, effrénée, angoissante, où les amis d’hier devront rester forts et soudés, pour lutter contre les autres… et surtout contre la bête qui grandit en eux. Existe-t-il une issue ? Existe-t-il un salut quand son pire ennemi n’est autre que soi-même ?

Critique

Une couverture qui a su attirer mon regard…

Alors que je déambulais parmi les présentoirs d’auteurs souvent inconnus de mon répertoire, mon regard s’est brusquement arrêté sur la couverture de cet ouvrage qui, il faut bien l’admettre, est une véritable prouesse artistique. J’ai ensuite retourné le livre, sous l’œil bienveillant de l’auteure, Aurélie Wellenstein, afin d’en découvrir le synopsis qui m’a tout autant plu, si ce n’est plus ! J’ai tout de suite été captivée par son originalité, que j’ai également retrouvée tout au long du récit.

Et le récit, parlons-en ! Etrange à souhait et suffisamment sombre à mon goût – aurais-je oublié de préciser que la dark fantasy est mon genre de prédilection ? –, il nous emporte en un claquement de doigts. Adrénaline et suspense sont ainsi au rendez-vous, au point que j’aie dévoré ces quelque 300 pages (ou presque) en deux jours à peine !

Une fin à la hauteur de tous mes espoirs

Ce que j’ai particulièrement apprécié, tandis que je poursuivais ma lecture, ce fut de constater les frontières entre amis et ennemis devenir incertaines. Je ne savais finalement plus quel était le héros de l’histoire et quel était son adversaire.

J’ai alors craint que l’auteure ne parvienne pas à trouver une fin digne de ce roman à l’intrigue inextricable, mais mes peurs se sont révélées vaines : elle s’en est admirablement bien sortie, avec juste ce qu’il faut de révélations et de mystères.

Bref, Aurélie Wellenstein signe là un chef-d’œuvre qui a d’ailleurs remporté le prix des Halliennales 2015.

Une dédicace qui vaut le détour !

Le style à part qui caractérise Aurélie Wellenstein se retrouve aussi dans ses dédicaces. La preuve, en image :

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Du même auteur

Le Dieu oiseau, Aurélie Wellenstein
Mers mortes, Aurélie Wellenstein
Yardam, Aurélie Wellenstein
Le Désert des couleurs, Aurélie Wellenstein

La Baleine blanche des mers mortes, Aurélie Wellenstein & Olivier Boiscommun